À l’heure du libre échange, notre liberté d’expression pourrait-elle être remise en question ?
Les trois faux-pas potentiels à éviter en milieu professionnel. Et vous, êtes-vous exposé(e) ? C’est le moment de vérifier.
Quel soulagement, sur le moment, de pouvoir relater sur Facebook l’exécrable, horrible, détestable, très mauvaise journée de travail que vous venez de passer. D’y dénoncer l’agressivité de votre collègue ou la lâcheté de votre N+1.
Mais « se lâcher » professionnellement sur les réseaux sociaux, de Twitter à Instagram, en passant par votre blog personnel peut avoir de graves conséquences sur votre carrière. Tout comme vous, la majorité de vos relations professionnelles consulte systématiquement Internet. Et, même si vous pensez bien maîtriser les paramètres de confidentialités de vos comptes, le risque zéro est une utopie.
« Aucun danger », pensez-vous ? Certes le risque d’exprimer vos ressentis sur la toile et de les retrouver « la Une » du JT est faible. Mais de nombreux dérapages sur les réseaux sociaux ont déjà mis en péril l’emploi de nombreux salariés pour avoir critiqués la politique menée par leur entreprise, dénigrés leur direction, s’être moqués de collègues ou de clients.
Pour éviter ce faux-pas, « fixez-vous une ligne de conduite : « je vois tout, j’entends tout, je ne dis jamais rien ». Dans le même ordre d’idée, les rumeurs, ragots et commérages sont également à proscrire au bureau. Si vous devez absolument déverser ce que vous avez sur le cœur, faites-le en dehors de votre lieu travail. Réservez vos commentaires à votre conjoint ou à un ami très proche qui n’a pas le même employeur ».
Si vous avez de la chance, vous comptez quelques amis proches au bureau. Parfait, mais il est crucial de maintenir vos échanges dans un cadre strictement professionnel.
Il est tentant de croire que cet « ami » ne sera pas choqué par une blague un peu osée ou qu’il partagera vos convictions politiques. S’il partage votre humour ou vos idées, lui-même pourra les partager avec d’autres personnes de l’entreprise. Ses amis sont-ils vos amis ? Quand votre patron recevra votre mail re:re:re transféré, appréciera-t-il de vous savoir à l’origine de ce flot d’échanges ?
Pour éviter ce faux-pas, « séparez vos activités numériques personnelles et professionnelles. Au bureau, abstenez-vous de transférer les fichiers reçus non professionnel. ».
Au bureau, les chartes valent règlement et leur non respect peut entrainer de lourdes sanctions.
Sur ce sujet, « il est crucial de sécuriser votre équipement professionnel afin de protéger les informations confidentielles de votre entreprise et votre réputation professionnelle. Pour commencer, conformez-vous aux règles du service informatique. Ne désactivez ni la protection par mot de passe, ni aucune autre fonction de sécurité installée sur l’équipement ».
« Prenez le temps de lire attentivement la charte de sécurité de votre entreprise. Dans certaines structures, il est déconseillé de laisser un ordinateur portable dans un bureau, en dehors des heures de travail, en l’absence de dispositif antivol. Parfois, les règles à observer peuvent être extrêmement variées et concerner aussi bien l’utilisation de réseaux WiFi publics que les déplacements à l’étranger. Quelques sociétés, par exemple, interdisent à leurs collaborateurs d’emmener leur ordinateur portable ou leur smartphone dans certains pays en raison des problèmes de piratage ».
« En avion, ne laissez jamais votre ordinateur portable en soute : conservez-le avec vous, comme bagage à main, et ne le quittez pas des yeux lorsque vous franchissez les portiques de sécurité. De même, évitez de laisser vos appareils sans surveillance dans un véhicule — même dans un coffre verrouillé — ou dans une chambre d’hôtel. Usez de précautions identiques dans un café ou une salle de conférence ».
« A l’heure de la concurrence globale, disposer d’informations stratégiques est un enjeu. Protéger l’accès à ses données, ses dossiers est un devoir professionnel ».
Source : Activ’Assistante.